Référencement Moteurs Gratuit - Foot RSS AQUARELLE EN LIBERTÉ: Et maintenant, le stage avec Eric Laurent...

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Transparence et
spontanéité...




vendredi 8 mai 2015

Et maintenant, le stage avec Eric Laurent...

Sans vous dévoiler tous les secrets qu'il nous a livré en stage, je vais vous présenter rapidement ce que nous avons fait avec Eric Laurent durant ces trois jours. 

Tout d'abord, quelques photos de notre groupe et de notre prof, tous fort studieux...
Stage Avec Eric Laurent- Avril 2015 - Oloron Sainte- Marie
Voici quelques principes de base du travail d'Eric Laurent : 
*  Travailler sur des grands formats
*  Utiliser des pinceaux petits gris grandes tailles, pour stocker beaucoup de couleur dans les poils + un pinceau chinois qui fait une belle pointe
* Travailler avec peu de couleurs. Durant le stage, nous avons utilisé les trois primaires suivantes : auréoline, gomme gutte, (+ jaune de cadmium), bleu phtalo tendance rouge, rouge de cadmium clair et foncé.
J'ai été tentée sur le dernier sujet de changer certaines couleurs, mais un autre bleu ne m'aurait pas apporté autant de transparence dans les glacis...Pour une fois, je n'a donc pas désobéi !
* travailler en glacis superposés légers (jusqu'à 10 ou 12) : ce sont les différents glacis superposés qui créent les valeurs. 
* Commencer par un glacis jaune (la plupart du temps), qu'il faut laisser sécher complètement. Poser ensuite des mélanges de glacis bleus et rouges, en utilisant toujours des couleurs bien propres. 
* A chaque passage, penser à détourer des formes en négatif (arbre, toit, maison...), pour créer de la profondeur... C'est le passage le moins facile, le moins naturel... surtout quand on ne sait pas bien ce que l'on va représenter à l'arrivée !


Nous avons fait les deux premiers sujets le premier jour. 
Eric nous a décortiqué le sujet en 4 ou 5 étapes...Nous n'avions qu'à le copier, nous avions tous les mêmes couleurs... et pourtant, nous avons obtenu autant de réalisations  que de stagiaires. 



Anne Coquéau- Velut- Les Maisons - 2015
Voici mes maisons et celles d'Eric.
Comme d'habitude, j'ai fait une très grosse maison. Du coup, le premier plan manque un peu d'air...
On n'entre pas facilement dans ce tableau... Quant aux couleurs!!!
Nous avons respecté l'ordre des glacis  : jaune/ bleu / rouge. Peu de mélanges.

Eric Laurent- Les maisons - Démonstration -2015 


Anne Coquéau- Velut- Le Village - 2015
Deuxième exercice : un village complet, en 4 étapes. 
J'ai un peu mieux compris la technique du négatif, qui permet de faire apparaître des formes au fur et à mesure de la construction du sujet.
J'ai commencé à prendre quelques libertés avec la forme des arbres et  des maisons.
Les masses d'arbustes et l'eau sur le devant sont quand même très opaques.
Cette fois, nous avons commencé à mélanger les couleurs dès le premier glacis.
Cela n'a pas changé grand chose au niveau du résultat : beaucoup d'opacité à l'arrivée, due à une surcharge de pigments au dernier passage...
Et comme j'ai voulu mettre un peu de blanc pour retrouver de la lumière, cela a tourné à la "bouillasse" !

Eric Laurent- Le Village - Démonstration -2015 



Anne Coquéau- Velut- Le Village grand format- 2015
Troisième exercice : un village en grand format (une journée complète)
Nous sommes partis  cette fois sur un grand format, l'équivalent d'une feuille format raisin.
J'ai essayé de monter le ton plus doucement, pour avoir des ombres moins opaques.
Sur cet exercice, j'ai compris que même les blancs ne restaient pas complètement blancs, mais bénéficiaient aussi d'un coup de pinceau de temps en temps. Ce qui fait que les façades  restent plus claires, car avec moins de lavis successifs, et que les zones de blancs purs sont plus limitées dans l'espace. Les murs sont donc riches de passages limités, mais lumineux.

De même, j'ai compris l'utilité des éclaboussures successives (j'adore cette technique !) : les gouttes de couleurs projetées -pas n'importe comment- permettent de créer une unité de couleurs dans les différentes parties du tableau. Elles permettent aussi de faire vibrer et d'enrichir certaines petites zones gardées en négatif (les arbres de devant, par exemple, qui ont besoin d'être lumineux, sans être tous blancs). 
J'aime assez cette composition, même si mes maisons sont toujours bien droites et bien raides : elles manquent de fantaisie ! Par contre, les deux arbres en 1er plan, riches de nombreuses éclaboussures, sont assez réussis...

Eric Laurent- Le Village, grand format - Démonstration -2015 




Anne Coquéau- Velut- Le Moulin grand format- 2015
Quatrième exercice : le moulin en grand format (une journée complète)
Nous avions vu la démonstration de ce moulin (enfin, une parmi toutes celles qu'Eric a réalisées), à la Biennale de Narbonne en Octobre 2014. A ce propos, notez qu'il n'y aura plus d'exposition d'aquarelle à Narbonne. Quel dommage ! C'était vraiment une réussite... et ce dès la première fois !
Nous avons appliqué la même technique de glacis superposés, en variant la représentation des arbres (positif à droite, négatif à gauche). Quelques reflets sur l'eau pour agrémenter le premier plan (pas assez d'eau chez moi, et des reflets trop forts !)
 Ma berge est un peu épaisse, et pour une fois, la maison n'est pas trop raide, à force de corrections sur les murs et les fenêtres... Bref, encore un sujet difficile !
Eric Laurent- Le Moulin - Démonstration -2015
 Non terminée


Et voici une autre version du moulin, un peu plus avancée...

Eric Laurent- Le Moulin - Version antérieure et terminée
Lorsque nous avions assisté à la démonstration d'Eric à Narbonne, j'avais été un peu étonnée qu'il mette autant de glacis, alors que ses aquarelles restent pour la plupart très lumineuses.
C'est bien sûr dû à la transparence des jus qu'il superpose et aux couleurs qu'il utilise. Même s'il ne se limite pas qu'à celles-ci dans ses autres compositions. 
Je ne sais pas encore si je réutiliserai cette technique de glacis superposés, car j'aime bien travailler dans l'humide (au moins pour le démarrage de mes aquarelles).
Le travail en négatif est très intéressant. J'ai d'ailleurs animé plusieurs journées sur ce thème (à partir des travaux d'Odette Feller, de Roland Palmaerts, de Roland Roycraft ou de Linda Kemp). Mais il n'est pas facile à concilier avec l'aquarelle humide dans l'humide...
En tout cas, merci à Eric Laurent pour ces trois jours de découverte et de dur labeur !!!



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