Référencement Moteurs Gratuit - Foot RSS AQUARELLE EN LIBERTÉ: 2014

L'AQUARELLE

Transparence et
spontanéité...




dimanche 7 décembre 2014

Un petit divertissement dans la basse- cour !


Mado ayant rapporté de son stage avec Christian Graniou un joli marque- page représentant une basse-cour avec quelques poules, j'ai décidé de faire réaliser ce sujet un peu difficile aux groupes confirmés.

J'ai retrouvé une partie de l'aquarelle de Christian, qui se prolongeait en hauteur, avec tout un travail sur le bois.




















 Et voici l'aquarelle que j'ai faite à partir de son modèle. Pas facile, car les détails des poules n'étaient pas très nets.
J'en ai profité pour réviser mon cours sur les lavis successifs, afin de peindre le plus possible à la manière de Christian.
Mais il s'est vite avéré que traiter ce sujet à la manière exacte de Christian serait beaucoup trop long (plutôt 2 séances qu'une !), ce qui n'était pas envisageable...

Anne Coquéau- Velut - "Poules d'après Graniou" - 40 x50 cm






 J'ai donc préparé un dessin en faisant un montage de poule, coq et poussins divers trouvés sur Internet.
J'ai ensuite travaillé en lavis successifs, en simplifiant le fond pour gagner du temps... mais là encore, cela a pris beaucoup (trop) de temps...


Anne Coquéau- Velut- " Sous haute surveillance" - 35 x45 cm - 2014


Pour être certain de réaliser la composition en 3 heures, j'ai demandé aux élèves de faire un choix : une poule ou un coq (ceux de mon aquarelle ou d'autres) et quelques poussins. Certains ont quand même voulu rajouter un "décor" en arrière- plan, ce qui a évidemment, rajouté des difficultés !

J'ai réussi à sauver les aquarelles que j'ai commencées en démonstration, ce qui est rarement le cas.
Finalement, nous n'avons passé que 2 lavis superposés pour avancer plus vite, avec juste un dernier passage pour les très foncés... Ce n'est pas du "Graniou", mais cela tient la route !

Anne Coquéau- Velut- " Sous le regard maternel" - 35 x45 cm - 2014
Du coup, je me retrouve avec une poule et un coq surveillant leurs œufs et leurs poussin, mais séparément !
D'ailleurs, il paraît que le coq ne surveille jamais sa progéniture !!!! Qui sait, celui-ci est peut-être un père moderne ???


Anne Coquéau- Velut- " Sous le regard paternel" - 35 x45 cm - 2014
Il ne faut plus me parler de poule ni de coq d'ici un bon moment !!!



dimanche 26 octobre 2014

Des portraits de jeunes femmes noires ...

Depuis quelques temps, j'ai mis en route une série de portraits de femmes, plus ou moins jeunes... mais toutes à la peau noire.
Techniquement, la peau noire n'est pas facile à faire. Il faut jongler avec plusieurs couleurs : de la terre de sienne brûlée (ou du rouge oxyde transparent, très beau dans la nouvelle marque d'aquarelles  "Daniel Smith"), de la terre d'ombre brûlée, de l'alizarine et un bleu outremer ou de l'indigo pour la foncer.
On peut y ajouter, selon les cas un peu de terre de sienne naturelle ou d'orange pour l'éclairer.


Anne Coquéau- Velut - "La Moue" - 30 x 40 non encadrée- 2013
Cette petite fille qui fait la moue a été réalisée à peu près en même temps que la "Petite africaine", que je vous ai déjà présentée pour le concours "Les sentiments" de la Tribu des Artistes. 
Cette moue fut un véritable défi à faire !
Par contre, je me suis vraiment amusée à peindre les cheveux crépus et les deux tresses qui dépassent.
Son petit air rêveur complète bien la moue qu'elle nous adresse !



Anne Coquéau- Velut - "La Nigériane" d'après Titouan Lamazou











Anne Coquéau- Velut - "Vulilia" d'après Titouan Lamazou








En mai, je me suis amusée à proposer à mes élèves la copie d'un portrait de femme par Titouan Lamazou. Ses portraits de femmes pris sur le vif sont de véritables chefs d’œuvre. Si vous ne connaissez pas ses livres, je vous en recommande la lecture. Outre leurs portraits plein de force et de beauté, Lamazou replace ces femmes dans leur contexte quotidien, et nous livre leurs combats de victimes ou d'activistes, qui ne laissent jamais indifférents.
Parmi les très nombreux visages de femmes, j'ai retenu ces deux personnes : "La Nigériane", parce qu'elle me semblait assez simple à reproduire et "Vulillia", pour la beauté des couleurs utilisées.
Ce qui m'intéressait surtout étaient les couleurs inhabituelles utilisées par Titouan Lamazou pour rendre la lumière dans les peaux noires : du bleu, du vert, du rose, du jaune... Etonnant, non ?

Le problème est que Lamazou peint beaucoup à la gouache. Il peut donc se permettre de poser des touches de couleurs claires sur la peau foncée... Ce qui n'est pas possible à l'aquarelle !
J'ai tenté dans un premier essai avec "la Nigériane" de rajouter du rose et des touches de blanc après coup, mais cela n'a pas été concluant. Je l'ai donc reprise de façon plus traditionnelle et avec des touches de pinceau beaucoup moins marquées.
Cette jeune femme s'est avérée finalement assez difficile à reprendre : sa chevelure ébouriffée l'a vite fait ressembler à une lionne ; il a fallu faire attention à ne pas marquer encore plus son nez et ses lèvres déjà très forts ; et il a fallu éviter de renforcer sa maigreur en marquant trop les ombres sous la clavicule et la poitrine...

Par contre, pour "Vulilia", j'ai réussi à garder des touches de violet et de vert dans le visage, qui font écho aux couleurs du vêtement... Je trouve qu'elle dégage une grande force et une belle sérénité. J'en suis assez contente, même si ce n'est qu'une copie !

Voici trois des livres publiés par Lamazou... Indispensables!



J'ai réalisé cette "Femme de l'eau" d'après une publicité de magazine. L'attitude de cette femme, accroupie et songeuse m'a emballée !

Anne Coquéau- Velut -"Femme de l'eau" - 2014 -40 x50 cm non encadrée
Exceptionnellement, je l'ai peinte sur un papier "Grain torchon", ce qui donne beaucoup de relief à sa peau et aux tissus des vêtements. Ce papier Fabriano m'a permis d'enlever des blancs, ce qui n'aurait pas été possible avec de l'Arches par exemple.
Le travail des lumières dans le chapeau et la peau noire était indispensable pour rendre la lumière sur le corps.
La peinture des motifs des tissus a été plus fastidieuse...Et encore, je n'ai pas fait toutes les décorations du haut !

Il ne me reste plus qu'à lui trouver un pendant masculin.


Et pour finir, ces deux petites "Négrillonnes" (c'est le nom que leur auteur lui a donné), réalisée dernièrement avec le groupe du lundi soir.
Cette petite noire fait partie des sujets proposés dans une revue de peinture, mais je n'en connais pas l'auteur.
Toujours est-il que lui l'a réalisée à l'huile et sur un support coloré (fond ocre)... ce qui change tout !

Notre mission était donc : soit de la reproduire telle qu'il la proposait, avec des couleurs très fortes... inattendues ainsi que des coups de pinceaux très marqués ; soit de la peindre à notre manière, en atténuant les coups de pinceaux et en fondant beaucoup plus les couleurs.
Voici la production de l'auteur.



Dans cette première version - où je voulais copier le modèle- je ne suis pas arrivée à rendre la tonalité ocre qui dominait. Je me suis lancée emportée par les touches corail et bleues.
Les yeux baissés étaient finalement assez difficiles à faire. Certains lui ont même ouvert les yeux ! Pourquoi pas !
Cela a donné un portrait très moderne - au niveau de la touche et des couleurs- mais que je n'exposerais certainement pas !
Je trouve que la partie la plus réussie est son décolleté laissé dans le flou...

Anne Coquéau- Velut- "La Négrillonne Version 1" -
30x40 cm - 2014
Anne Coquéau- Velut -"La négrillonne version 2" -
40 x30 cm - 2014
Je l'ai ensuite reprise en essayant de modeler un peu plus la peau et de faire fondre les couleurs entre elles.
Je lui ai aussi changé sa coiffure...
Mais je n'en suis pas plus satisfaite !



Suite au prochain épisode...s'il y en a un !















samedi 20 septembre 2014

Un calendrier pour 2015 !

En cette fin d'année, je me suis lancée dans la confection (et l'édition) d'un calendrier...
Je vais faire concurrence à Hélène Sorbet, mais pas dans le même registre ! Je ne vais pas surfer sur la vague des Pyrénées, qui sont peintes de fort belle manière par cette aquarelliste.
Du coup, comment choisir les aquarelles illustrant les douze mois de ce calendrier ? J'ai hésité entre une série sur "Les Yeux", ou "Les masques" de Venise, mais je n'arrivais pas à 12 aquarelles...


Le format carré du calendrier proposé m'a finalement guidée vers un florilège d'aquarelles au format carré. Cela tombait bien, car depuis quelques années, j'en produit régulièrement pour le Salon du Petit Tableau de Serres- Castet. 

Voici une vue globale du calendrier (format A4), que je ne manquerai pas de vous présenter lors de nos prochaines rencontres. Cela peut faire un joli cadeau de Noël !
Si vous voulez en réserver un, n'hésitez pas à m'écrire ou à me téléphoner...


Anne Coquéau- Velut - Calendrier de l'année 2015





vendredi 29 août 2014

Un stage avec Keiko TANABE...

En cette fin d'été, j'ai eu la chance de réaliser un stage avec l'aquarelliste américano- japonaise, Keiko Tanabé. Elle était pour quelques temps en France et animait un stage lors de la Biennale d'aquarelle du Teich, dont elle était une des invités d'honneur.

La biennale et les différents stages étaient  organisés par l'Association Arts et  Loisirs, du Teich, sur le bassin d'Arcachon.

Vous pouvez découvrir le travail  de Keiko sur son site : http://ktanabefineart.com/les 
 Tout le stage était basé sur la façon de capter la lumière et comment la rendre dans un tableau.
"Comment donner une atmosphère à son aquarelle ?", tel était l'objectif du stage !

 
Keiko Tanabé

Keiko Tanabé en plein dessin
Nous avons travaillé un peu en atelier et profité du beau temps pour aller peindre en extérieur.
Keiko s'exprime dans un français très correct, même s'il lui manque parfois un peu de vocabulaire. Nous en avons donc profité pour perfectionner aussi notre anglais !!!
L'article est un peu long, mais vous pouvez le lire en plusieurs fois ...
Voici le 1er sujet que nous avons réalisé en atelier. Nous avons en fait copié une aquarelle qu'elle avait peinte sur le "Café Leffe" de Bruxelles. Aucune invention donc, dans ce sujet, si ce n'est qu'elle a transformé la scène de beau temps en scène de pluie ! Histoire de rajouter une difficulté !


Keiko Tanabé - Bruxelles- Démonstration

Anne Coquéau- Velut - Bruxelles -50 x 60 cm
Keiko nous a d'abord fait une démo assez longue, et nous avons commencé le sujet en fin de matinée pour le terminer après le repas.. Le tout en 1h30 / 2h grand maximum !               



Vu la taille de l'aquarelle, je trouve que nous nous en sommes plutôt bien sortis !
 La beauté de l'aquarelle réside dans le contraste entre les ombres et les lumières. Keiko a tendance à forcer beaucoup les ombres... ce qui a vite donné des passages un peu gouachés dans nos aquarelles.
Nous avons donc rajouté des reflets sur route mouillée qui n'étaient pas prévus.
Par contre, les bâtiments de gauche auraient mérité plus de détails, mais le temps nous a vraiment manqué.

 

 L'après-midi, comme il ne nous restait qu'une bonne heure, Keiko a décidé de nous faire faire cette petite étude de personnages, à partir d'un coin d'aquarelle personnelle. 
Démo et réalisation : 1/2 heure chacune !!!  Cela évite de se lancer dans les détails inutiles!
Ma copie est bien sage par rapport à l'original de Keiko ! Les parasols et les personnages sont bien raides et  sagement alignés ...
Keiko travaille de façon très rapide et très enlevée, avec de gros pinceaux, et dessine très peu avant de démarrer son aquarelle.
Il faut dire qu'elle a fait et refait chaque sujet des dizaines de fois. Ces fameux parasols et les voitures apparaissent dans de nombreux tableaux. Elle pourrait les faire les yeux fermés !!!

Dans mon aquarelle, je suis quand même à peu près satisfaite des valeurs et des personnages qui ressemblent à quelque chose ! Mais il faudrait en refaire encore et encore !
Keiko Tanabé - Etude de personnages- Démonstration












Anne Coquéau- Velut - Etude de personnages- 30 x 40cm























Le lendemain, grâce au beau temps persistant sur le Bassin d'Arcachon, nous avons pris notre matériel et sommes partis pour la journée peindre sur le Port de Biganos. Journée épuisante due au soleil et aux efforts méritants que nous avons faits pour ne pas avoir l'air trop mauvais ! Il nous a aussi fallu assumer nos choix et expliquer ce que nous peignions aux nombreux touristes qui passaient par là !!! Dur !

Keiko a choisi un premier spot et a réalisé sa première démo en moins de trois quarts d'heure, dessin compris !!! J'aurais aimé qu'elle nous explique un peu plus sa façon de composer son aquarelle et les choix qu'elle fait pour son dessin.
Sa culture asiatique la conduit parfois à des choix très différents des nôtres (pour le placement de la ligne d'horizon, des centres d'intérêt...).
De plus, comme elle aime beaucoup travailler les reflets, elle garde toujours la moitié inférieure pour ce travail... ce qui change tout le reste de la composition....
Elle s'amuse aussi à changer les formes et les couleurs à son gré, mais nous n'avons pas réussi à avoir d'explications claires sur ces transformations...
Bref, je n'ai pas toujours compris le pourquoi et le comment de ses choix!

 
Port de Biganos- Lumière du matin



Voici l'aquarelle qu'elle a réalisée en 1/2 heure environ ! Impressionnant !
Ensuite , nous avions le droit de choisir notre sujet. Plusieurs d'entre nous se sont installés à peu près au même endroit que Keiko.
Pour ma part, j'avais trouvé un joli petit bateau bleu, niché au fond d'un étier, que j'ai essayé de peindre...



Keiko Tanabé - Port de Biganos












Port de Biganos - Le bateau bleu
Voici donc ce petit bateau bleu qui a attiré mon oeil, avec son reflet dans la flaque d'eau qui restait à marée basse.
Autre intérêt de ce spot : le petit filet d'eau qui circule d'avant en arrière et amène le regard vers le centre d'intérêt : le bateau bleu !
Par contre, l'abondance de piquets, le flou de la zone sombre vers le bateau bleu et les deux autre bateaux ont été plus difficiles à penser... 

Anne Coquéau- Velut - Le Bateau bleu - 50 x 60 cm
J'ai un peu trop "zoomé"  sur les bateaux, et les ai peints un peu trop gros. Du coup,  l’aquarelle manque de profondeur, et je n'avais plus assez de place pour accentuer le filet d'eau et la zone de reflets. Je crois que j'ai eu peur de ne pas remplir ma grande feuille de papier !
La zone sombre sous les cabanes est un peu laborieuse, ainsi que les masses d'arbres...
Mais bon, il faisait très chaud et la peinture séchait très vite, d'où les nombreuses reprises...
J'espère que j'aurais le temps de le reprendre à tête reposée !

Cela d'autant plus que Keiko a bien aimé cet endroit et l'a repris pour la démo de l'après- midi : elle nous a fait une première démonstration sur les valeurs (à droite, en teinte neutre), et a repris aussitôt sa composition en y mettant des couleurs (à droite)... mais je suis déçue, car on n'y retrouve pas le bateau bleu et son reflet !!!
Par contre, j'aime beaucoup son étude de valeurs... a faire absolument à chaque fois, avant de démarrer tout sujet !


Keiko Tanabé - Le Bateau bleu - couleurs et valeurs- Démonstration



















Et nous voici déjà au dernier jour de stage...
Le beau temps, même un peu voilé, étant toujours là, nous faisons le grand saut et nous nous installons, tous derrière Keiko, sur le marché du Teich, juste à côté de l'atelier...
Je n'ai pas de "photo - modèle" à vous montrer, car Keiko, en quelques minutes d'observation, a décidé de bouger les étals jaunes qui étaient sur la droite du marché pour les placer sous l'église, de rajouter quelques toits et une voiture sur la gauche  pour compléter sa composition.
Nous ne saurons jamais pourquoi elle a placé sa ligne d'horizon quasiment au milieu du tableau, si ce n'est pour satisfaire son envie de placer des reflets dans la moitié inférieure...
De même, le clocher de l'église est installé en plein milieu de la largeur, ce que l'on nous dit toujours d'éviter...


Keiko Tanabé - Le marché du Teich- Démonstration
Anne Coquéau- Velut- La place du Marché

Du coup, j'ai voulu corriger ce qui me semblait être "des fautes de composition" et j'ai descendu la ligne d'horizon sur le 1/3 inférieur et poussé le clocher sur la droite (ligne des 1/3 de droite)...
La composition tient la route, mais à côté de celle de Keiko, à nouveau, elle paraît très sage...

Le fait de bousculer les règles permet d'obtenir des compositions qui changent de l'ordinaire et qui accrochent l’œil ! Encore faut-il oser !!!
Nous sommes encore restés sur notre faim côté explications... Il faut avoir un petit grain de folie et d'originalité qu'il faut ensuite assumer !
C'était en tout cas une belle leçon de composition personnelle...


Et pour finir, un sujet réalisé en moins d'une heure, puisque Keiko nous a fait la démonstration en début d'après- midi, et que nous avons arrêté de peindre vers 16 heures, afin de se livrer à la critique de nos travaux. 
Nous aurons au moins appris à peindre très vite et à monter les valeurs très rapidement, pour donner du sens au tableau.
Nous avons repris une aquarelle de Keiko, faite à St Loup, dans les Deux- Sèvres.
Elle a très rapidement simplifié tous les bâtiments pour ne penser qu'en ombres et lumières, mis un peu d'animation dans la rue grâce aux personnages, aux voitures et aux fleurs sur la gauche et complété la composition par une immense ombre colorée et vibrante ....
J'avoue que sur son modèle, je n'avais pas très bien compris l’organisation des façades des bâtiments.... Il faut quand même comprendre ce que l'on peint !!!
D'où certains endroits vraiment flous et peu compréhensibles...
J'ai eu du mal à foncer les ombres, en fait à préparer des couleurs très foncées pour autant de surface (tableau peint sur une grande feuille d'aquarelle...)
A nouveau, ma composition est très raide, les bâtiments bien rangés et bien alignés...Il va falloir mettre un peu de fantaisie là-dedans !!!
Keiko Tanabé - La ruelle- Démonstration


Anne Coquéau- Velut - La ruelle-50 x 60 cm

Un stage vraiment intensif et plein d'informations. Il va falloir laisser un peu reposer tout cela et reprendre les idées qui en émergent.... Peut-être en allant peindre dans la rue ?




jeudi 7 août 2014

Cours d'aquarelle à Gelos (à côté de Pau). Année 2014-2015

La rentrée arrive,et avec elle la reprise des cours d'aquarelle...
Les cours se tiendront toujours à la Mairie de Gelos, le Mardi après- midi, de 14h à 17h environ.
Il s'agit toujours d'un cours mensuel, avec un sujet nouveau traité  à chaque fois.
Pour chaque cours, un objectif précis, des difficultés à résoudre et ... des démonstrations.


Je conseille le groupe 1 aux débutants purs (pour l'instant il n'y en a pas), et aux personnes qui ont déjà fait  un, deux ou trois ans d'aquarelle. Nous aurons un petit groupe homogène, avec lequel je pourrai avancer doucement et reprendre des démonstrations lorsque le besoin s'en fera sentir.

Pour les stagiaires "confirmés", c'est à dire les personnes qui ont déjà fait plusieurs années d'aquarelle, deux dates sont possibles pour chaque atelier. Les sujets sont un peu plus ambitieux que dans le groupe 1, et surtout le rythme est plus rapide. Chacun peut apporter sa touche personnelle au sujet s'il le souhaite.

Si vous le souhaitez (en général pour les débutants déjà bien avancés), vous pouvez vous inscrire au groupe 1 et à un groupe confirmé. Les sujets sont différents dans les deux groupes.
Vous pouvez vous inscrire au fur et à mesure des séances ou bien vous concocter un calendrier sur l'année (modifiable en cours de route) dès le départ.

Vous pouvez me joindre par mail (en me laissant un "commentaire" sur le blog, à la fin de l'article pour les nouveaux )  ou par téléphone (cf. Numéros indiqués sur l'affiche).
Pour les nouveaux inscrits, il est préférable de me contacter par téléphone, afin de faire plus ample connaissance. 





Ne tardez pas à me joindre... Et n'hésitez pas à en parler autour de vous !


lundi 28 juillet 2014

Le Portrait d'Adèle Bloch- Bauer I...

Gustav Klimt- "Portrait d'Adèle Bloch- Bauer I" - 1907 - Huile, or et Argent sur toile - 136 x 138 cm - Neue Galerie
Je reprends ma série de Klimt, après une petite absence...
J'ai hésité cette fois entre le tableau "La Vierge" et ce "Portrait d'Adèle Bloch- Bauer". Comme celui-ci fait encore partie de sa période dorée, il était plus en accord avec les trois autres que j'ai déjà réalisés.

Mais je tenterai "La Vierge" avant la fin des vacances !

Klimt a mis trois ans pour accomplir cette peinture. Formant un carré de 138 centimètres de côté, elle est peinte sur une toile avec de la peinture à l'huile ainsi que de l'or et de l'argent qui mettent en valeur l'ornement raffiné et complexe comme on le retrouve dans l'Art Nouveau allemand,  le Jugenstil. Klimt était un membre de la Sécession Viennoise , un groupe d'artistes qui a rompu avec la peinture traditionnelle.
Inspiré par les mosaïques de la basilique Saint-Vital, à Ravenne, et plus particulièrement celle représentant l’impératrice Théodora (VIe siècle), Klimt crée avec le portrait d’Adèle Bloch-Bauer un monument à la gloire de la beauté féminine.
L’utilisation abondante de l’or aux dépens de la couleur et ce rapport intime à l’histoire créent une aura unique qui distingue le Jugendstil viennois des autres versions de l’Art nouveau à travers l’Europe. Dans le même temps, la finesse des détails du visage d’Adèle Bloch-Bauer évite au sujet de disparaître dans l’anonymat induit par la portée universelle du tableau.
Le tableau a été peint à Vienne et commandé par Ferdinand Bloch-Bauer, un riche industriel qui, ayant fait fortune dans l'industrie du sucre, est devenu un mécène pour de nombreux artistes et notamment Gustav Klimt qu'il a soutenu. Adele Bloch-Bauer est le seul modèle que Klimt a peint deux fois puisqu'il existe un second tableau la représentant, Adèle Bloch- Bauer II réalisé en 1912.

Les ingrédients utilisés en 1907 (or et argent)  par le peintre autrichien  pour réaliser le Portrait d'Adèle Bloch-Bauer I expliquent certainement le coût de la toile, vendue à 150,2 millions de dollars en juin 2006 à un magnat new-yorkais des cosmétiques : Ronald Lauder...


Anne Coquéau- Velut - "Portrait d'Adèle Bloch- Bauer" - 40 x40 cm- 2014

Et voici ma version d'Adèle. Je pensais que le visage (que j'ai moyennement réussi) ressortirait mieux sur ce fond de dorures. Mais comme j'ai mis plus de couleurs dans toute cette mosaïque de perles, bijoux et autres décorations, le portrait a du mal à émerger...


Comme pour les trois autres, j'ai usé et abusé d'encres dorée et argentée, mais l'effet n'est pas aussi réussi...
A part les petites portions de peau - visage, main et cou - où j'ai vraiment fait de l'aquarelle, cette reproduction ressemblait plutôt à du coloriage... d'ailleurs un peu fastidieux... La reprise de "La Vierge" devrait âtre plus agréable !




mardi 8 juillet 2014

Un nouveau Klimt, "L'Attente" tiré d'une fresque du Palais Stoclet à Bruxelles

Et voici le troisième tableau tiré d'un carton provenant d'une fresque du Palais Stoclet, à Bruxelles, représentant "L'Attente".

Gustav Klimt - L'Arbre de Vie - Palais Stoclet -1905-1909
 En 1904, le banquier belge Adolphe Stoclet commande  à Klimt la réalisation des mosaïques murales de la salle à manger d'un luxueux palais qu'il construit à Bruxelles sur les plans de l'architecte Hoffman.
Klimt dessine les cartons qu'exécutera la Wiener Werkstätte.  La richesse décorative de Klimt éclate dans L'Attente et dans L'Accomplissement, les deux frises qui encadrent l'Arbre de vie central qu'il réalise pour Adolphe Stoclet. 


Klimt reprend le cycle de la vie de la frise Beethoven, mais de manière plus symbolique. Il la conçoit sous la forme d'une mosaïque divisée en trois temps.
Les Stoclet aiment beaucoup l'art oriental dont Klimt va tenir compte dans ses créations. Il va allier sa connaissance de la technique de la mosaïque et le fruit de ses études de cet art si en vogue à cette époque.
La frise représente dans sa partie centrale “l'Arbre de vie” situé au centre du Paradis terrestre. Les branches de l'arbre ont la forme de spirales, un motif répandu en orient. La spirale se déroule ou s'enroule autour d'un point. Elle représente en conséquence à la fois le pôle figurant le commencement et l'aboutissement d'un processus. Et tel est bien le sens de l'Arbre de Vie.
Au centre du Jardin d'Eden, l'Arbre de vie rassemble tous les aspects opposés du monde manifesté à l'état unifié. Il se double de l'Arbre de la Science du bien et du mal, de l'arbre de la manifestation des aspects opposés proprement dits. En goûtant au fruit de la connaissance du bien et du mal, Adam et Ève se sont éloignés du centre et de l'état unifié dans lequel ils baignaient. Ils furent chassés du Paradis terrestre et découvrirent le monde de la dualité. Toutefois, chaque être peut regagner le centre, retrouver l'état unifié et restaurer les origines perdues à la condition de réunifier toutes les facettes opposées en lui-même.
Dans l'arbre, un oiseau se tient immobile. Par sa couleur noire, il est souvent considéré comme le messager de la mort. Il s'agit de la mort de l'état unifié, de l'état édénique avant de naître dans l'état différencié où l'unité se décompose en complémentaires, puis en opposés. Le corbeau est le messager de la connaissance du bien et du mal propre au monde de la dualité.

Gustav Klimt - L'Accomplissment (détail), carton provenant de la fresque du Palais Stoclet, 1905-1909, 194,6 × 120,3 cm, Österreichisches Museum für angewandte Kunst.


Dans la salle à manger Stoclet, on trouve une grande table pour 22 couverts, des buffets en marbre de Portovenere, les murs recouverts aussi de bois de Macassar, de cuir noir et incrustés d’or et de palissandre, et deux grandes frises qui se font face : "La danseuse" ou "L’attente" et, en face, "L’accomplissement" avec un couple d’amoureux rappelant le célébrissime "Baiser".
 

À la droite de l'Arbre de Vie, un couple symbolise “l'accomplissement” du retour à l'état unifié. L'homme se penche au-dessus de la femme qui s'abandonne dans ses bras. Les formes ornementales des vêtements de l'homme et de la femme soulignent leurs rôles respectifs. 
Les formes circulaires ornant le vêtement masculin évoquent le ciel tandis que les formes rectangulaires embellissant le vêtement féminin sont en rapport avec la terre.
Contrairement au couple de la frise Beethoven, l'homme symbolise ici le principe actif qui s'unit au principe passif représenté par la femme. Autrement dit, l'axe vertical masculin et l'axe horizontal féminin se rencontrent en leur point d'intersection représentant l'état unifié, l'état où les complémentaires symbolisés par l'homme et la femme ne font plus qu'un.

Le somptueux manteau de l’homme dissimule presque entièrement, comme s’il l’engloutissait, la délicate figure féminine en robe de fleurs qu’il enlace, ce qui ajoute une touche érotique à l’exotisme du jardin.
Les personnages sont dans une prairie de fleurs multicolores avec deux arbres de vie dont les branches, en forme de volutes, remplissent la totalité de la surface murale.
Des faucons Horus noirs sont perchés sur des branches isolées. Le tout forme un jardin artificiel répondant au jardin réel du Palais.
Le troisième panneau se trouve face au jardin et peut être interprété comme une fenêtre symbolique opposée au monde réel. C’est le "Chevalier", figure abstraite qui semble surveiller la scène.

Klimt voulait montrer aux hôtes, en train de partager un repas, un jardin de l’art et de l’amour qui ne fanerait jamais, contrairement au jardin devant les fenêtres du Palais.


Gustav Klimt - "L'Attente" -Carton provenant de la fresque du Palais Stoclet, 193,5 × 115 cm,1905-1909- Österreichisches Museum für angewandte Kunst.
























À la gauche de l'Arbre de Vie, une jeune femme danse. La danse est un langage au-delà des mots. Son but consiste à dépasser la nature duelle du monde manifesté pour redécouvrir l'unité primordiale. Le corps et l'esprit sont à l'unisson et se rejoignent dans l'extase. Et qui de mieux qu'une femme pouvait symboliser “l'attente” du retour à la source ?

Et voici ma modeste reprise de la danseuse ornant le côté gauche du panneau.
Là encore, je l'ai cadré au niveau du buste, ce qui m'a permis de reprendre les riches bijoux qui ornent sa chevelure et ses bras.


Il est un peu plus coloré que l'original, mais je voulais mettre l'accent sur la variété des couleurs qui ornent les bracelets et la parure de ses cheveux. 

Diaghilev, Cocteau, Sacha Guitry, Anatole France et tant d’autres dînèrent dans cette salle à manger qu’Anette Freytag décrit comme suit : "Dans la lumière artificielle des lustres en cristal de Lobmeyr suspendus au plafond, et dans le reflet des bougies vacillantes disposées dans les candélabres en argent d’Hoffmann posés sur le buffet en marbre, devant les réflecteurs dorés des bougeoirs de l’artiste Carl Otto Czeschka
Anne Coquéau- Velut -"L'Attente", d'après Klimt - 2014- 40 x 40 cm
appliqués sur les murs, eux aussi en marbre, la frise semble pendre vie : en se réfléchissant dans les mosaïques, chaque mouvement de lumière laisse derrière lui une traînée scintillante. Les petites tesselles en or et argent, les pierres semi-précieuses, la nacre, les céramiques, les perles et les métaux précieux repoussés déploient un étincellement étrange et vacillant. En outre, toutes les pièces d’argenterie créées par la Wiener Werkstätte se reflètent dans le mur en marbre poli ourlant la frise et dans le marbre noir du buffet. A travers ces reflets, les chandeliers en argent, les chauffe-plats et soupière semblent multipliés par trois ! Un processus qui, considéré dans son ensemble, transforme la scène en expérience irréelle. "

Tout cela pour vous dire qu'il était quasiment impossible de rendre simplement à l'aquarelle toute les richesses et chatoiements des pierres et des dorures ornant cette frise... Même avec un peu de peinture dorée !!! Mais il devrait y avoir encore une reprise...



jeudi 3 juillet 2014

Un autre tableau de Klimt : "Les trois âges de la femme"

Je me suis plongée dans mes livres d'art sur Klimt, qui regorgent de sujets à reprendre à l'aquarelle ou dans une autre technique. Ceux qui me plaisent le plus sont ceux où il traite de la femme, qu'il aborde de nombreuses façons : les âges de la femme, la femme séductrice, la femme comme objet sexuel... Il la pare de dorures dans sa période dorée...J'ai choisi cette fois de reprendre les visages de la mère et de son enfant dans "Les trois Ages de la Femme".
Gustav Klimt - "Les trois âges de la femme" - 1905

Gustav Klimt exécute " Les Trois Âges de la vie" en 1905. Il est alors un des artistes d'avant-garde reconnus à Vienne, où il anime un des groupes issus de la Sécession, version autrichienne de l'Art nouveau. Sa renommée s'étend à l'Europe, notamment en Allemagne, grâce aux nombreuses expositions auxquelles il participe." Les Trois Âges de la vie" sont ainsi successivement montrés à Berlin en 1905, à Mannheim et à Vienne en 1907, et reçoivent une médaille d'or à l'Exposition internationale d'art à Rome en 1911, avant d'être acquis par l'État italien.
La toile est caractéristique du style auquel l'artiste est alors arrivé, à la fois symboliste et éminemment décoratif, jouant sur les effets de matière précieuse et de couleurs. 
Il  représente la femme aux trois âges qui rythment son existence : enfant, adulte et vieille. Au-delà des corps marqués par le passage du temps, c’est de la vie, de la sexualité et de la mort, thèmes que Klimt aborde de manière obsessionnelle, dont il est ici question.   

Au tournant du XXe siècle, l’image traditionnelle de la femme est ébranlée par les débuts d’un mouvement d’émancipation et des changements dans sa représentation. Klimt invente un nouveau type féminin, bien éloigné de l’esthétique officielle. Le tableau Les Trois Âges de la femme en témoigne, plus particulièrement l’image de la jeune mère saisie dans une sérénité rêveuse. Sa silhouette est longue et fine, sa peau claire. Une chevelure rousse encadre son visage anguleux et maigre.
 

Le tableau évoque un espace cosmique où se jouent le devenir, l’épanouissement et le déclin de la vie. Les corps, emportés malgré eux par une force ascensionnelle, sont enveloppés dans des sortes de bulles décoratives qui les absorbent par endroits. Les cercles qui les ornent font penser à des cellules, des ovules peut-être, assurément des symboles de vie et d’énergie, alors que le vide noir évoque le silence et la mort. 

J'ai été très attirée par l'attitude de la mère et de son enfant.
Je n'ai donc repris que leur attitude fusionnelle, sans m'occuper de la femme dans son dernier âge.  Le garçonnet semble calé contre l'épaule de sa mère. Il a trouvé sa place et n'en bougera plus.  
J'ai peut-être un plus interprété le tableau que "Le Baiser". La mère est très stylisée. Elle paraît un peu chétive, mais elle l'est aussi dans le tableau. Son corps a des formes très lisses, sans rondeurs aucune. On ne peut pas dire que Klimt présente la femme dans son idéal de beauté !
J'ai essayé de travailler les chevelures  (surtout celle du petit garçon) dans l'humide, afin d'obtenir des cheveux très doux. Leurs ondulations contrastent avec les corps aux formes  plates.

Anne Coquéau- Velut - "Les trois âges de la vie -détail"- 2014 - 40x 40 cm


Avec un goût très raffiné, Klimt s'est amusé avec les matières précieuses et les ornements : triangles colorés, spirales, surfaces dorées, argentées et cuivrées, parsemées de petites perles forment la matière picturale travaillée en relief.
J'en ai réalisé peu... et heureusement, car ce travail est plutôt fastidieux. Surtout si l'on veut reproduire les créations de Klimt.

Je me suis quand même amusée à parsemer ces matières de gouache dorée et argentée... Nous sommes bien au début du "style doré" de Klimt !
Cela m'a donné envie de continuer cette série... A suivre, donc !


samedi 21 juin 2014

Un peu de Klimt... Pour commencer "Le Baiser"...

Je viens de me lancer dans une série de 2 aquarelles (mais peut- être plus si elles rendent bien) à partir de toiles de Gustav KLIMT, le célèbre peintre symboliste autrichien (1862 -1918).
Il avait de nombreuses cordes à son arc et fut à la fois peintre de compositions à personnages, sujets allégoriques, figures, nus, portraits, paysages, dessinateur, décorateur, peintres de cartons de tapisseries, cartons de mosaïques, céramiste... Il existe un article assez complet sur lui dans Wikipédia, où l'on trouve une grande quantité de reproductions de ses œuvres, fresques, allégories... de bonne qualité.  
La première reproduction que j'ai faite est une partie de son œuvre certainement la plus célèbre "Le Baiser", réalisé en 1906 après qu'il eut quitté le groupe Sécession. A cette époque, il mettait encore beaucoup d'or dans ses compositions ; ce qu'il arrêta de faire un peu plus tard.

Gustav Klimt- "Le Baiser" -1906 - 180 x 180 cm





















  Ce tableau date de plus d'un siècle, et pourtant il est aussi moderne que ce qui se fait maintenant. 
"Le Baiser" sera reproduit dans le thème de "L'Accomplissement" pour la fresque d'Aldolphe Stoclet.

Anne Coquéau- Velut - "Le baiser de Klimt" - 2014- 40 x 40 cm
Lorsque l'on veut reproduire uniquement une partie d'une œuvre, il n'est évident de recadrer le tableau...
Il y a toujours un détail qui cloche,  que l'on voudrait éliminer... ou au contraire garder, mais qui n'est pas placé au bon endroit...
Ce qui est sûr, c'est que ce tableau n'est pas facile à copier. 
Le plus facile a peut-être été les deux visages.

Ensuite, tout est enchevêtrement de rectangles, fleurs, tissus à carreaux, cercles... avec des incrustations d'or et d'argent quasiment impossible à rendre à l'aquarelle.
J'ai réussi à rendre l'or avec le "gold quinacridone" de chez Daniel Smith (celui dont le Géant des Beaux -Arts fait tant de pub !). Il est vraiment très beau, transparent et lumineux !
J'ai ensuite ajouter un peu d'encre argentée. Cela ne rend pas si mal !
Je n'ai pas toujours réussi à copier les couleurs de Klimt, mais dans l'ensemble, cela se tient...
Il y  aussi certaines choses que j'ai un peu transformées (cheveux de l'homme, de la femme, tissus), afin que l'on sente que le médium n'est pas de l'huile, mais de l'aquarelle !

Cette expérience m'a tellement plu que je me suis lancée dans un second tableau... pas encore terminé ! Surprise !


mercredi 18 juin 2014

Sainte Marie de Campan 2014

Ca y est, les inscriptions pour l'exposition de Ste Marie de Campan sont closes.
Je me suis enfin décidée pour  trois tableaux... qui n'étaient d'ailleurs pas encore réalisés. 

Je me suis encore laissée emportée par mon admiration pour le Pic du Midi d'Ossau... J'ai bien failli mettre trois tableaux sur ce thème... mais il ne faut pas exagérer !
Il n'y en aura que deux et un sur le Pont d'Espagne.

Anne Coquéau- Velut - L'Ossau en hiver- 40 x 50 cm encadré
Celui- ci a une belle ambiance d'hiver... Bon, ce n'est pas vraiment d'époque... mais tant pis ! 
En regardant cette photo, je m'aperçois qu'on ne voit pas bien le côté droit du Pic. Il faudrait que je reprenne un peu la couleur du ciel pour le faire apparaître ... Dommage !
Je l'ai réalisé presque complètement dans l'humide, ce qui est rare pour la montagne, car je trouve que cette technique ne rend pas vraiment compte de la dureté du minéral, du côté coupant et acéré de la roche.
Par contre, pour la végétation du bas, je trouve que cela rend pas mal. Cela donne un bel effet de givre et de froidure.

Anne Coquéau- Velut - Le Pont d'Espagne - 25 x 44 cm encadré
J'aime beaucoup ce Pont d'Espagne réalisé dans un seul humide - à part le petit bonhomme, posé un fois le papier séché. 
Pour une fois, j'ai essayé de ne pas remplir toute la feuille de papier et de laisser du blanc autour du sujet. Les couleurs ont continué à travailler très longtemps sur le papier mouillé et cela donne des effets que je n'avais pas prévu.

Hormis le Pont, toute la végétation a été laissée dans le flou, pour mettre en valeur la cascade.

Anne Coquéau- Velut - Vue lunaire sur l'Ossau-  38 x 74 cm encadré
Et voici mon préféré, qui est peut-être plus beau en réalité que sur la photo (pour une fois !).
La lumière, en particulier, est plus vive à droite et à gauche de l'Ossau, et apporte surtout la touche de couleur complémentaire (jaune- orangé) indispensable pour faire vibrer cet ensemble bleu- violacé.

Cette vue sur l'Ossau figé dans le froid, le lac gelé, les reliefs arrondis et masqués par les masses de neige m'a fait penser à une vue lunaire... D'autant plus avec ces couleurs extraordinaires !


N'hésitez donc pas à faire un petit tour à cette superbe exposition, entre le 12 et le 27 juillet, à Sainte- Marie de Campan (65). Bonne visite !