Un petit tour à la biennale d'aquarelle de Toulouse...

Nous sommes allées , samedi dernier, nous ressourcer à la biennale d'aquarelle de Toulouse.
L'exposition est de très bonne qualité. Les invitées d'honneur - Maryse de May , Ewa Karpinska, Carol Carter et Marie- Hélène Stokkink - exposent plusieurs tableaux chacune, certains de format très important.
De nombreux autres exposants, connus ou moins connus, les accompagnent sur les cimaises. 
Il est encore temps de se rendre à l'exposition ; elle est installée jusqu'au 28 Mars 2014. 

 Nous avons assisté à une démonstration de Nathalie Paradis - Glapa, qui a dû composer avec des conditions de travail plutôt sommaires... Pas de retransmission sur écran, coincée contre le mur, de dos par rapport au public... Bref ! De quoi la mettre en confiance !
Sur le mur du fond, vous pouvez apercevoir des aquarelles d'Ewa Karpinska. Vous imaginez le format !

Nathalie Paradis à la démo

 La plupart du public n'a pas vu grand- chose à sa démonstration. Elle avait choisi de peindre dans l'humide un portrait de jeune fille... Tout cela en une heure...Mission impossible !

Le sujet : Anaïs en fourrure !

 Nathalie a décidé de travailler sur une feuille mouillée entièrement, sans avoir dessiné quoique ce soit ! Apparemment, elle travaille régulièrement de cette façon et met parfois un mois pour terminer une aquarelle (de grand format, quand même !).

Nathalie Paradis présente une étude réalisée auparavant

Elle utilise régulièrement du papier Cornwall (de chez Hahnemühle), en 450g/m². Je connais ce papier pour avoir travailler dessus à plusieurs reprises : il n'est pas facile à apprivoiser.
Il absorbe la couleur, ce qui fait que l'on est obligé de recharger régulièrement en couleur si l'on veut obtenir autre chose qu'une aquarelle délavée. 
Par contre, on peut très facilement enlever les blancs et récupérer le blanc du papier.

En une heure, elle a eu le temps de poser la fourrure sans l'humide ainsi que la base de travail du visage. Evidemment, elle n'a pas eu le temps de peaufiner son travail.

 Un peu de sel, quelques appliques au tampon indien ! Et hop , le tour était joué... Au moins dans la fourrure ! Cela nous aurait bien intéresser de voir comment elle allait terminer son visage, mais il nous aurait fallu l'après- midi complète... Une autre fois peut-être ?

Et pour terminer, voici son plan de travail...
Vous pouvez retrouver la démo et les commentaires de Nathalie sur le blog de l'Atelier de Gladys.


Si vous avez l'occasion de visiter cette expo, n'hésitez pas !